Dessine-moi un mouton...

Tout être humain à la capacité de remodeler ses idéaux. Les seuls obstacles à cela, et pas des moindre, sont les croyances limitantes et les préjugés ...

La bonne nouvelle est que les enfants n'ont pas encore rempli ce lourd panier, nous appelons ça, à tord, "L"innocence". Jusque l'âge d'environ 7 ans, nos enfants vivent dans l'imaginaire et c'est en cela que ça devient intéressant. En effet, nous avons vu précédemment (voir page accueil) que l'inconscient ne fait pas la différence entre l'imaginaire et le réel. Nous pourrions penser qu'il est un peu bêbête, et se dire qu'il n'est même pas capable de faire la différence entre les deux ... C'est une énorme erreur ...

L'être humain est à la base parfait, il a tous les outils nécessaires à sa réalisation. Ce sont souvent nos préjugés d'adultes, limités par notre Ego et nos peurs, qui vont restreindre nos enfants.

Suis-je en train de critiquer la façon dont nous éduquons nos enfants ?

Pas une seule seconde, promis !

Comme il n'est pas évident de faire le lien inconscient-imaginaire, et comme nous n'avons pas tous l'âme d'un Psychologue, nous ne nous en rendons pas compte car après tout nous voulons le meilleur pour eux.

Le déclencheur d'un effet papillon dévastateur peut être minuscule, si minuscule qu'il passe très souvent inaperçu. Par exemple, un instituteur lance à un élève un "mais qu'il est bête cet enfant" et ce, devant tous ses camarades ... Même sur le ton de la plaisanterie, l'enfant va automatiquement imaginer une représentation de "être bête" et va se l'attribuer, à lui, à son être tout entier, tout simplement parce que c'est de lui dont l'instituteur parle. Son inconscient va faire de cette image (imagination), une chose réelle. L'enfant aura, inconsciemment créé le sentiment d^être inférieur aux autres et se bloquera dans bons nombres de situations.

Il y a là une première blessure qui apparaît ...

Dans cet exemple, les camarades en ont rit, sous le ton de la plaisanterie de l'instituteur, l'enfant se sent moqué et cela va développer son Ego, ce qui va souvent être renforcé par l'adulte, qui pensant bien faire, va consoler à coup de "mon pauvre petit" à la place de fortifier l'enfant en lui expliquant qu'il ne doit pas s'identifier aux paroles d'autrui, deuxième blessure et ainsi de suite...

Encore une fois, cet exemple est un simple exemple, et il pourrait y en avoir des milliers d'autres, le plus grand des paniers étant la méchanceté des cours d'écoles.

Un outil à double tranchant !

Et oui, comme l'inconscient peut créer à l'aide de l'imagination, il le fait dans les deux sens, il crée le bon comme le moins bon, le valorisant et le douloureux.

L'enfant, comme le parent, ne se rend pas compte de ce phénomène tout simplement parce que tout se crée de manière inconsciente. Et l'hypnose est un outil très très puissant pour gommer les traumatismes du passé et créer de belles pensées qui vont réellement aidé votre enfant à se sentir bien dans ses baskets.

Il était une fois ...

Vous l'aurez compris, dans une séance d'hypnose pour enfant, on va faire tourner plein pot son imagination, en lui racontant une histoire. Oui, mais pas n'importe quelle histoire, un conte très métaphoré dans lequel il va pouvoir se projeter. Selon les problématiques rencontrées, le récit sera adapté pour qu'il puisse s'y identifier au mieux. La plupart du temps, l'hypnose conversationnelle sera privilégiée pour plus de dynamisme et pour ne pas perdre son attention.

Blessure et non trouble...

Votre enfant n'est pas anormal ! Il a été blessé à un moment ou à un autre et personne, ni l'école, ni votre entourage, n'a le droit de vous faire culpabiliser. Voici une liste non exhaustive de ce qui pourrait vous amener à venir me voir :

- Agressivité

- Mensonges à répétition

- Peur du noir

- Peur de la mort

- Manque de confiance

- Manque de propreté à l'école (écriture, respect du matériel, ...)

- Manque de respect

- Énurésie

Et nos Ado ...

Nous vivons une époque toute particulière, cela ne fait aucun doute. Entre les infos des médias Mainstream, l'actualité, le climat qui part en sucette, les séquelles encore présentent du Covid, la violence des réseaux sociaux et j'en passe, les perspectives de nos jeunes sont réellement mises à mal. Pas évident pour eux de voir un avenir se tracer quelque part perdus au milieu de tout ce bazar...

Un ado à la maison n'est évident à gérer pour aucun parent, inutile de dire que dans ces circonstances particulières, cela nous donnerait presque un ado exposant 2 !

Pour notre bien, celui de la famille mais surtout pour lui, pour elle, il est souvent nécessaire de leur laisser un espace de parole et leur offrir une oreille étrangère au cercle familier.

Derrière de la violence, de la procrastination, du manque de confiance, un silence qui s'installe, la communication qui s'effrite, etc, existe un malaise que je déconstruis en parlant au gardien de leur inconscient.

Les problématiques chez les ado sont les mêmes, à peu de choses près, que celles rencontrées chez les adultes ou chez les enfants plus jeunes mais peuvent également être d'ordre sociales (réseaux sociaux, cercle scolaire), liées à une peine de cœur ou encore à la peur de l'échec, notamment en période d'examens.

Quand la boîte de Pandore s'ouvre, un vrai soulagement !

Je tiens à attirer votre attention sur le fait que certaines problématiques chez l'enfant ou l'ado prennent source chez le ou les parents, et même avant. Certains parents portent des sentiments cachés, comme un lourd secret, une tristesse, une maladie que l'on tente de dissimuler derrière un sourire tant que l'on peut ... Sans aucun jugement bien entendu, nos enfants emmagasinent absolument tout nos ressentis, de façon consciente ou non, ce qui laisse apparaitre chez eux des blessures cachées, cachées aussi cachées que les nôtres.

Un consultation chez un enfant peut amener à mettre le doigt sur quelque chose chez le parent et il faudra y faire face. Nous pensons protéger nos enfants sans nous douter une seule seconde que nos secrets même les plus anciens (secrets de famille, même les secrets de nos ancêtres, un enfant perdu avant eux, un jumeau décédé à la naissance, ...) cristallisent en eux des sentiments et émotions profondes qu'ils ne peuvent expliquer.  Ouvrir la boîte de Pandore peut paraître de prime abord douloureux, c'est en réalité très salvateur pour l'entièreté de la famille et cela recrée souvent un lien parent-enfant très fort.

déroulement d'une séance

Enfants

Pour ma part, en général je ne dis pas spécialement que je suis hypnothérapeute cela risquerait de les bloquer, tout comme ça bloque certains adultes. Certains parents diront que je suis magicienne des émotions, d'autres expliqueront que je raconte des histoires qui font du bien. Il ne s'agit pas de leur mentir évidement mais d'arrondir les angles afin des les mettre à l'aise.

En fait pour certains, le travail hypnotique commence déjà lors de la prise de rendez-vous, le simple fait de prendre RDV avec moi a sur eux un effet presque magique qui agit déjà comme un Placebo !

La séance dure environ 45 minutes (un peu plus la 1ère fois), on fait papote ensemble puis place à la séance et papa/maman attendent un étage plus bas mais entend tout ce qui se passe (mezzanine), sauf évidement si l'enfant préfère avoir son parent près de lui.

Pour ce qui est du nombre de séances, ce sera la même chose que pour un adulte, à la différence près que les enfants sont très réceptifs à l'hypnose. Cela s'explique par le fait qu'ils ont beaucoup moins de croyances limitantes que nous, les adultes. Gardez à l'esprit qu'un enfant n'est pas l'autre.

Ado

Je reçois les adolescents et jeunes adultes seuls, sans leur parents. J'aime converser avec eux, les jeunes se sentent souvent démunis et à part. A ma façon je leur amène une autre vision des choses, une vision extérieure à leur entourage, une autre approche et cela leur fait énormément de bien.

L'hypnose sera plus conversationnelle, il est possible que je pratique l'hypnose plus profonde aussi selon les cas encore une fois. Les séances dureront de 1 heure à 1h30.

Pour ce qui est du nombre de séances, ce sera la même chose que pour un adulte. Et comme les enfants, les ado sont plus réceptifs que les parents mais moins que les enfants. Cela s'explique par le fait qu'ils ont beaucoup moins de croyances limitantes que nous, les adultes, mais plus qu'un jeune enfant. Gardez à  l'esprit qu'un ado n'est pas l'autre.